Offrir des modèles féminins
Après le constat de la permanence des stéréoptypes rapportée dans l'artcile du journal Le Monde dont je parlais ici
Après le lecture du livre d'Olympe sur les mécanismes psychosociaux du plafond de verre.
Il paraît important de donner à nos enfants d'autres images de femmes que celles véhiculées par les médias, et celles que nous avons plus ou moins intériorisées.
Alors dans ma rubrique "Allez les filles", j'essaierai régulièrement de livrer quelques pistes.
Auditrice de France Info, j'ai tenté de piocher dans la rubrique "femmes d'exceptions" à écouter le dimanche matin de 10h15 à 11h15, et consultable sur le site.
A creuser au fil de l'eau. Les personnes à l'honneur sont certes remarquables, mais encore dans des rôles relativement convenus du genre.
Je suis ensuite allée voir le Prix de femmes formidables de Femmes Actuelles.
Et c'est je crois Chantal Paoli-Texier qui a été sélectionnée comme Femmes remarquable 2001, pour son association contre la violence morale dans la vie privée....
Et au final, je choisis de parler de Claudie Haigneré.
Je ne sais pas si c'est un modèle, mais une femme de sciences, enfin.
Voici ce qu'on lit dans Wikipedia sur ses travaux et son parcours professionnel :
"Au sein de la Clinique de rhumatologie du service de réadaptation de l'hôpital Cochin à Paris, Claudie Haigneré exerce pendant huit ans une activité médicale. Pendant six ans, au Laboratoire de physiologie neuro-sensorielle du CNRS à Paris, elle prépare des expériences scientifiques dans le domaine de la physiologie humaine et effectue des recherches sur l'adaptation des systèmes sensori-moteurs en microgravité.
De 1990 à 1992, Claudie Haigneré, responsable des programmes de physiologie et de médecine spatiale à la Division « Sciences de la Vie » du CNES à Paris, participe aux orientations de la recherche spatiale dans ce domaine en étroite collaboration avec les laboratoires français et internationaux.
Elle assure, de 1989 à 1992, la coordination scientifique de la mission franco-russe Antarès pour les expériences des sciences de la vie.
Le 17 août 1996, Claudie Haigneré commence un vol de 16 jours à bord de la station orbitale russe Mir dans le cadre de la mission franco-russe CASSIOPEE et effectue de nombreuses expériences médico-physiologiques, techniques et biologiques.
En mai 1998, elle rejoint la Cité des étoiles comme astronaute suppléante pour la mission franco-russe Perseus qui débute en février 1999 à bord de Mir. Elle suit un entraînement complet d'ingénieur de bord de la station et de cosmonaute sauveteur de vaisseau Soyouz.
En novembre 1999, elle est intégrée à l'Agence spatiale européenne et rejoint le corps des astronautes européens à Cologne en Allemagne.
En janvier 2001, elle rejoint à nouveau la Cité des étoiles pour un entraînement de 9 mois pour la mission Andromède. Première astronaute française à voler à bord de la Station spatiale internationale (ISS), Claudie Haigneré, ingénieur de bord n° 1, réalise un programme expérimental dans les domaines de l'observation de la Terre, de l'étude de l'ionosphère, des sciences de la vie ainsi que des sciences de la matière."
Bon il faut vraiment que la barre soit haut pour qu'on parle un peu (finalement pas tant que ça) d'une femme.
Mais ne nous laissons pas abattre.
Après les "vendredis intellos" de Mme Déjantée, je serais tentée de proposer "le mercredi des portraits de femmes hors stéréotypes" . Tenté (e)? Laisse moi un commentaire !
Allez lez filles ! Y a du boulot !