Deux week ends en un
C'est mon premier week end en solo depuis de bien nombreuses années.
J'ai profité des rencontres des VI pour aller visiter des amis lyonnais.
J'ai redécouvert le TGV de week end bondé, la cohue de la gare de Lyon Pardieu, et je l'avoue j'ai un peu maudit cette foule armée de valises à roulettes.
Partie de la maison vendredi en début d'après-midi, j'ai eu un peu de mal à trouver ma correspondance à Lyon-Pardieu, où seuls les terminus des TER sont indiqués, alors que je ne connaissais que le nom de ma gare d'arrivée !
Bien sûr j'ai retrouvé avec grand plaisir mes amis. Revu avec étonnement leurs enfants dont deux sont de jeunes adultes et un en pleine adolescence.
Il maîtrise parfaitement "la position à 127 degrés" dont parle Natalie Levisalles dans son livre "L'ado (et le bonobo)" et passe beaucoup de temps sur écran.
Un aperçu de ce que nous vivrons bientôt à la maison ?
Samedi, il a fallu se lever tôt pour être à l'heure à ces fameuses rencontres des VI
Et c'est avec grand plaisir que j'ai enfin vu "pour de vrai" les dames (parfois avec leur conjoint , je ne sais pas s'il y avait des "neurones y" inscrits ?).
C'était assez drôle de confronter l'image que je me faisais d'elles avec elles en chair et en os.
Elles se sont d'ailleurs certainement dit la même chose à mon sujet !
La journée a été dense, les échanges riches, matière à encore d'autres réflexions, d'autres lectures, d'autres discussions.
Un des points majeurs que je retiens, est la nécessité de créer du lien social, plutôt que de théoriser dans l'intimité de son foyer. C'est d'ailleurs ce qui ressort souvent sur les questions de parentalité.
Le plus grand ennemi du parent, c'est l'isolement social.
Voir notamment cet article du blog "le droit des enfants" intitulé "C'est la faute des parents" qui conclut à propos de la suspicion de démission des parents :
"Plus que jamais il faut développer les réseaux d’aide à la parentalité (les REAPP) où des parents et des professionnels aident des parents en difficulté ne fut-ce qu’en les informant et les conseillant sur les attitudes à tenir. C’est contribuer à rompre l’isolement de ces familles et à recréer du lien social."
Mais c'était bien le thème de ces rencontres : que nous apporte internet, ressource ou écueil ?
A mon avis, il ne faut pas chercher à faire d'internet autre chose qu'un outil.
Un outil documentaire, un outil de mise en relation, de tissage de réseau, mais qui ne se substitue pas aux relations de proximité : ce n'est pas la copinaute de l'autre bout de la France avec laquelle on se relaiera pour aller chercher les enfants à l'école.
A suivre lorsque nous aurons fait la synthèse de ces rencontres...
En lisant l'article de Muuum intitulé "se rencontrer", je me rends compte que je n'ai pas assez félicité les organisatrices , je partage tout à fait ce qu'elle dit :
"J’ai été épatée par le quizz avec les boîtiers interactifs, tout à bien fonctionné, dans la bonne humeur et le jeu! J’ai beaucoup aimé les débats de l’après-midi : le parti-pris du bébat long plutôt que de l’écoute passive d’un expert. J’ai vraiment apprécié le professionnalisme en tant qu’animatrice de la sociologue Delphine Keppens : rebondir, recadrer, amener de nouveaux arguments tout en écoutant le débat, les témoignages… vraiment chouette. La variété des thèmes abordés donne le vertige, pourtant à aucun moment je me suis sentie dépassée, largée… non tout celà avait du sens, résonnait, circulait de l’un à l’une et à l’autre!"
Après cette journée bien dense, j'ai retrouvé ma copine et nous sommes allées dîner au restau toutes les deux, comme au bon vieux temps de nos études.
L'occasion de nous raconter des pans de vie , nos soucis et nos joies.
Voilà où nous avons dîné : le jardin de Berthe

Une grande salade et deux boules de glace.
Le temps était à la pluie mais il faisait assez doux.
Le lendemain, j'ai séché la dernière séance des rencontres pour rester avec mes copains.
Nous avons fait un petit tour en bord de Saone.

L'occasion d'acheter un souvenir gourmand pour ma famille : de la pogne, une sorte de brioche aux pralines.

Pendant ce temps, Mr Phypa a emmené les enfants voir Astérix et leur a fait des pâtes au ketchup : le bonheur.